GAIKAUK
GAIKA, artiste polymorphe de Brixton, ne se contente pas de créer des vêtements avant-gardistes, des sculptures audiovisuelles et de nombreux écrits subversifs. Depuis 2015, c'est en tant que producteur et MC qu'il délivre également des travaux complexes et émotionnellement percutants. Fièrement loyal au quartier qu'il nomme le sien, les idées qui sous-tendent son travail mettent en lumière des enjeux cruciaux sous-représentés tels que les oppressions systémiques, les sables mouvants complexes de la masculinité contemporaine et les nombreux accidents de parcours liés aux expériences immigrantes. Sa patte musicale avant-gardiste, qu'on pourrait qualifier d'afro-gothique (bien qu'elle englobe une somme d'influences irrésumables, façon UK), semble écrire la bande son d'un imminent renversement de la table.
Né de parents Jamaïcains et Grenadiens dans le sud de Londres, Tavares grandit immergé dans un melting-pot musical unique au monde où cohabitent des centaines de styles, dont les inévitables garage et grime, mais également les nombreuses musiques diasporiques ou bien encore les sonorités blues auxquels son père l'expose régulièrement. Avant de lancer Machine, une première mixtape encensée en 2015, Tavares attire déjà l'attention par son implication dans le collectif d'art et de rap Murkage. Comme le prouvera sa seconde mixtape, Security, et la floppée d'EPs qui suivront, son approche sombre et magnétique tisse sans difficulté des liens entre des univers stylistiques très différents. Le même commentaire peut être émis sur sa récente collection de vêtement Armour in Heaven où cohabitent tissus translucides, technologie de pointe et clins-d'oeils à des tenues traditionneles, présentée pour la première fois à la London Fashion Week Men's de l'année dernière. Basic Volume (2018), son premier LP pour Warp, est un hommage sombre et aveuglément incandescent à son père disparu et aux expériences de ce dernier en tant que scientifique et immigrant au Royaume-Uni.
Ancré dans une éthique anti-establishment, les piliers musicaux du travail de Gaika traversent la terre entière, oscillant entre le dancehall le plus effervescent et le trip-hop le plus décéléré. Découvrez par vous-même les cordes sensibles que cet outsider pluridisciplinaire est capable de toucher en assistant à son tout nouveau live audiovisuel.
GAIKA, artiste polymorphe de Brixton, ne se contente pas de créer des vêtements avant-gardistes, des sculptures audiovisuelles et de nombreux écrits subversifs. Depuis 2015, c'est en tant que producteur et MC qu'il délivre également des travaux complexes et émotionnellement percutants.Fièrement loyal au quartier qu'il nomme le sien, les idées qui sous-tendent son travail mettent en lumière des enjeux cruciaux sous-représentés tels que les oppressions systémiques, les sables mouvants complexes de la masculinité contemporaine et les nombreux accidents de parcours liés aux expériences immigrantes. Sa patte musicale avant-gardiste, qu'on pourrait qualifier d'afro-gothique (bien qu'elle englobe une somme d'influences irrésumables, façon UK), semble écrire la bande son d'un imminent renversement de la table.
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Basic Volume (2018). The Spectacular Empire II (2017)
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Last summer, he collaborated with Boiler Room and London arts centre Somerset House on SYSTEM, a bold A/V sculpture that explores sound system culture and the Notting Hill Carnival’s black, immigrant heritage; Dazed has christened him "electronic music's answer to Basquiat", while The Guardian believes he’s “Britain’s most vital rapper”